J'avoue, je pèche par orgueil, mais je dois dire que je suis hyper fière de la lettre que j'ai rédigée aujourd'hui à l'attention d'un père d'élève. Le bougre a eu des paroles hyper déplacées alors j'ai eu envie d'une part, de lui signifier que ce n'était pas bien normal et d'autre part, de lui mettre un peu le nez dans son caca.
Voilà, sans plus attendre, je vous livre mon courrier du jour.
Monsieur,
Mercredi 11 octobre, pendant le temps d'accueil du matin vous étiez dans la rue du côté de la cour et, vous adressant à votre fils, vous avez crié des mots extrêmement violents et grossiers à l'égard d'un autre enfant. Des élèves présents alentours ont été choqués par vos propos et s'en sont plaints. Je vous prie donc de faire attention à votre langage en présence d'enfants dont j'ai la responsabilité et vous informe que si vous étiez amené à réitérer des propos de la sorte, je me verrai dans l'obligation de faire appel à la police municipale ou à la gendarmerie.
Par ailleurs, la gestion de conflits de cour entre élèves relève de la responsabilité des enseignants et je vous enjoins à faire part d'un éventuel problème à l'enseignante de votre fils le cas échéant. En effet, je ne pense pas que menacer de rentrer dans l'école pour violenter un élève ou menacer de violer la grand-mère et le grand-père de cet élève en les pénétrant par l'anus, comme vous avez pu l'exprimer devant de nombreux jeunes enfants, ne puisse jamais permettre de résoudre une dispute de cour de récréation entre un élève de CE1 et un élève de CP.
N'hésitez pas à prendre rendez-vous avec l'enseignante ou moi-même si vous pensez que cela est nécessaire, nous restons, bien évidemment, à votre écoute.
Salutations,
La directrice.
Commenter cet article